Je commence à écrire ces lignes en plein milieu du mois d’avril. Charlevoix a encore plus d’un mètre de neige et même davantage dans les secteurs montagneux. Nous commençons à peine à sentir le printemps s’installer, les journées se réchauffant enfin. L’hiver a été rude et long. 

D’un point de vue photographique, la saison a été très inégale. Les premiers mois ont été marqués par plusieurs sorties sans que je trouve l’inspiration pour diriger mon objectif vers un sujet en particulier. Je me déplaçais à pied, en ski ou en raquette sans même sortir mon appareil, profitant tout simplement des instants passés à l’extérieur. 

L’hiver avança et les grands froids qui ont marqué la première partie de la saison ont cédé leur place à une succession de blizzards. Avec cette nouvelle neige est venue une vision plus claire de ce que je voulais accomplir.

Trois séries sous une thématique commune

L’une des caractéristiques les plus intéressantes de notre hiver québécois est l’abondance de la neige. Il en existe plusieurs types et elle joue un rôle important dans les changements que les paysages vivront tout au long de la saison froide. C’est cette capacité de la neige à influencer le territoire qui est donc devenue le point de départ pour mon exercice photographique. 

Toutefois, plutôt que d’aborder plus largement la capacité transformatrice de la neige, j’ai décidé de la traiter en une thématique qui regrouperait trois thèmes. Chacun d’entre eux montrerait une partie précise du paysage influencée par la neige.

C’est dans ce contexte que le projet est né.

La démarche

Le choix des thèmes s’est fait en fonction de deux critères très simples. D’une part, les éléments choisis devaient être plus largement représentatifs de la thématique. L’idée était de montrer trois séries visuellement différentes, mais qui garderaient ensemble une cohérence conceptuelle. D’autre part, les éléments devaient susciter un intérêt marqué afin que je m’investisse pleinement dans la photographie. Ce projet a germé dans la seconde partie de l’hiver et je devais donc me mettre au travail rapidement. 

La démarche m’a amené à soigneusement choisir mes sorties en fonction de chacun des objectifs fixés. Les trois séries présentées ci-dessous sont donc le fruit de quelques sorties bien planifiées avec une idée du résultat final grossièrement visualisée. 

Vous remarquerez également que les photos que je vous présente cette année ne comprennent pas de grands paysages colorés. C’est un choix délibéré, d’abord parce que la surcharge de couleurs peut grandement distraire le regard du spectateur des éléments que je juge importants. Puis, parce que j’ai aussi perdu de l’intérêt pour ce type de scène. Le seul « grand paysage » que vous trouverez dans cet article est celui présenté en-dessous de ce paragraphe. Si des photographies hivernales colorées vous intéressent, je vous invite à visiter cette série réalisée en 2019-2020.

Finalement, chaque série présentée ne contient que 10 photographies afin de concentrer, de façon égale, l’attention du spectateur pour chaque thème. Elles ont été choisies parmi un corpus beaucoup plus large pour leur pertinence et non pas nécessairement pour leur intérêt. 

Le visionnement des photos

Pour visionner chaque série, vous pouvez cliquer sur la première photographie. La visionneuse se lancera alors et vous pourrez regarder chaque photographie, en grand, sur fond sombre. Vous pourrez ensuite voyager à travers la série en cliquant sur les flèches à votre droite ou votre gauche. Si vous êtes sur votre ordinateur, vous pouvez utiliser les touches de votre clavier. 

Réflexions et commentaires

Avant de vous laisser regarder les photos, je vous invite fortement à partager ce billet si vous l’appréciez. De plus, n’hésitez pas à m’écrire si vous avez des questions ou des commentaires en utilisant l’espace ci-dessous ou par l’entremise des moyens listés ci-contre.

Merci !

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Les témoins immobiles

(Cliquez sur les photos pour les voir en grand sur fond sombre.)

Que ce soit dans les vallées ou encore dans les forêts, les arbres sont de véritables témoins immobiles des aléas météorologiques, leur apparence étant leur moyen de communiquer les différents événements vécus. Ces photographies visent à montrer comment les arbres subissent la neige.


La triple relation

(Cliquez sur les photos pour les voir en grand sur fond sombre.)

Durant l’hiver, le vent forge la neige en des sculptures élégantes, uniques et éphémères, qui ne peuvent cependant être adéquatement révélées par une lumière ayant des contrastes particuliers. Cette série vise à montrer cette triple relation. 


Le dernier souffle de l’hiver

(Cliquez sur les photos pour les voir en grand sur fond sombre.)

Même si l’hiver était officiellement terminé depuis plusieurs jours, la saison n’avait pas encore poussé son dernier souffle. Ainsi, à la fin mars, plusieurs chutes de neige successives ont tombé sur la région charlevoisienne pour recouvrir de blanc tout le territoire. Durant deux journées successives, j’ai donc arpenté le secteur du Mont-du-Lac-des-Cygnes, dans le Parc national des Grands-Jardins, afin de capter des scènes enneigées aux teintes subtiles et complémentaires montrant des paysages immobilisés par le poids de la neige.

Note : Les ascensions ont été effectuées entre le lever et le coucher du soleil. Il est interdit d’emprunter les sentiers des parcs provinciaux durant le crépuscule et la nuit. Toutes les photographies ont été produites à partir des sentiers afin de respecter le terrain fragile du parc.


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